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Citations Léon Trotsky

« Un État fort, mais sans mandarins; une force armée, mais sans samouraïs ! La bureaucratie militaire et civile ne résulte pas des besoins de la défense, mais d’un transfert de la division de la société en classes dans l’organisation de la défense. L’armée n’est qu’un produit des rapports sociaux. La lutte contre les périls extérieurs suppose, cela va de soi dans l’État ouvrier, une organisation militaire et technique spécialisée qui ne sera en aucun cas une caste privilégiée d’officiers. Le programme bolchevique exige le remplacement de l’armée permanente par la nation armée. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.III.2, 1936

« La dictature du prolétariat est un pont entre les sociétés bourgeoise et socialiste. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.III.3, 1936

« Le socialisme est le régime de la production planifiée pour la satisfaction la meilleure des besoins de l’homme, faute de quoi il ne mérite pas son nom. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.III.5, 1936

« L’histoire du système monétaire soviétique est, en même temps que celle des difficultés économiques, des succès et des échecs, celle des zigzags de la pensée bureaucratique. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.IV.2, 1936

« La sage chouette, on le sait, prend son vol après le coucher du soleil. Ainsi la théorie du système « socialiste » de l’argent n’acquit sa pleine signification qu’au crépuscule des illusions de l’inflation. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.IV.3, 1936

« La continuité des étapes de la grande Révolution française, à sa montée comme à son déclin, montre de façon tout aussi convaincante que la force des « chefs » et des « héros » consistait avant tout dans leur accord avec le caractère des classes et des couches sociales qui les appuyaient ; cette correspondance seule, et non des supériorités absolues, permit à chacun d’entre eux de marquer de sa personnalité une certaine période historique. Il y a dans la succession au pouvoir des Mirabeau, Brissot, Robespierre, Barras, Bonaparte, une légitimité objective infiniment plus puissante que les traits particuliers des protagonistes historiques eux-mêmes. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.V.1, 1936

« Tout est relatif en ce monde où il n’est de permanent que le changement. »

Léon Trotsky, La Révolution trahie, Chap.V.2, 1936

« Le procédé favori du philistin moralisateur consiste à identifier les façons d’agir de la révolution et de la réaction. Des analogies formelles en assurent le succès. Le tsarisme et le bolchevisme deviennent jumeaux. On peut découvrir également des jumeaux dans le fascisme et le communisme. On peut dresser la liste des caractères communs au catholicisme ou au jésuitisme et au communisme. De leur côté, Hitler et Mussolini, usant d’une méthode tout à fait semblable, démontrent que le libéralisme, la démocratie et le bolchevisme ne sont que les diverses manifestations d’un même mal. L’idée que le stalinisme et le trotskysme sont « au fond identiques » rencontre aujourd’hui la plus large audience. Elle réunit les libéraux, les démocrates, les pieux catholiques, les idéalistes, les pragmatistes, les anarchistes et les fascistes. Si les staliniens n’ont pas la possibilité de se joindre à ce « Front populaire »-là, c’est seulement par un effet du hasard : ils sont précisément absorbés par l’extermination des trotskystes. »

Léon Trotsky, Leur morale et la nôtre, Evaporation de la morale, 1938

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