« La nature a horreur de l’excès, la nature des choses économiques surtout. Une crise, ce sont des excès qui se paient. Et c’est par son excès même qu’elle doit à son tour de guérir. L’exagération de la hausse engendre la baisse et d’une baisse exagérée renaît la hausse. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.III, « Une règle infaillible », 1937
« Le propre du monde réel, celui où nous vivons, est justement de ne pas être infini, mais « fini ». Il n’y a ni « de plus en plus » ni « de moins en moins » pour la raison excellente que si les choses allaient de plus en plus ou de moins en moins, il y a longtemps qu’elles auraient cessé d’exister. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.III, « Une règle infaillible », 1937
« S’enrichir est un rêve éternel. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.III, « Une règle infaillible », 1937
« L’impôt parfaitement juste n’existe pas. Mais l’impôt maladroit existe. C’est celui qui pousse à la restriction. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.VII, « A la recherche de l’impôt juste, 1er article », 1937
« Le spéculateur aime par-dessus tout le mouvement. L’ennemie intime de la spéculation c’est la stabilité. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.VIII, « La machine à tuer les monnaies », 1937
« En petit ou en grand, c’est la même chose. L’univers est sous la dépendance des nombres. Il faut bien s’y résigner. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.VIII, « Vengeance des nombres », 1937
« Les choses changent si ce sont les jeunes qui deviennent inquiets parce qu’ils aperçoivent un avenir de misère et parce qu’ils comprennent que tout cela se fait contre eux, que l’arbre coupé ne repousse pas. L’inquiétude des vieux est résignée. Celle des jeunes est active. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.VIII, « L’inquiétude des jeunes », 1937
« Avez-vous observé qu’on ne parle plus de la fin prochaine du capitalisme ? C’est, entre autres choses, parce qu’on s’est rendu compte qu’il ne disparaîtrait qu’avec le capital lui-même, ce qui serait infiniment plus grave et plus déplaisant. Mais il n’y a rien à craindre pour le capital tant qu’il y aura un homme qui mettra de côté n’importe quoi, fût-ce, dans une bouteille, des pièces de cinquante centimes en métal doré. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.IX, « Les deux cent trente-cinq causes du fléau», 1937
Voir aussi:
Les Citations de Michel de Montaigne
Les citations d’Etienne de la Boétie
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