Jeudi mars 28th 2024

Catégories

Citations David Hume

 

David Hume

« 48 Citations David Hume »

Florilèges citations de David Hume (Edimbourg 1711 – id. 1776) historien et philosophe anglais. Il est considéré comme l’un des plus grands philosophes britanniques. Il est le fondateur de la théorie empiriste, qui lui sert de fondement à une conception utilitariste de la vie sociale. Ainsi, selon Hume la certitude de nos connaissances résulte de l’invariance des opérations psychiques mises en jeu dans la connaissance.

« Il est évident que toutes les sciences, d’une façon plus ou moins importante, ont une relation à la nature humaine, et que, si loin que l’une d’entre elles peut sembler s’en écarter, elle y revient toujours d’une façon ou d’une autre. Même les mathématiques, même la philosophie naturelle et la religion naturelle dépendent dans une certaine mesure de la science de l’Homme, car elles tombent sous la connaissance des hommes et sont jugées par leurs pouvoirs et leurs facultés. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, Introduction, De l’entendement, 1739

« Voici donc le seul moyen dont nous puissions espérer le succès dans nos recherches philosophiques : abandonner la fastidieuse et lente méthode que nous avons suivie jusqu’ici, et au lieu de prendre çà et là un château ou un village à la frontière, marcher directement sur la capitale, le centre de ces sciences, sur la nature humaine elle-même ; et une fois que nous en serons maîtres, nous pouvons espérer partout ailleurs une facile victoire. A partir de cette position, nous pouvons étendre nos conquêtes à toutes ces sciences qui concernent plus intimement la vie humaine, et pouvons ensuite procéder à loisir à la découverte de celles qui sont des objets de pure curiosité. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, Introduction, De l’entendement, 1739

« La science de l’homme est la seule fondation solide pour les autres sciences, de même la seule fondation solide que nous puissions donner à cette science elle-même doit reposer sur l’expérience et l’observation. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, Introduction, De l’entendement, 1739

« Nous ne pouvons nous former une juste idée du goût d’un ananas sans en avoir effectivement goûté. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, Part.1, De l’entendement, 1739

« Tout ce qui a l’air d’un paradoxe, et qui est contraire aux notions premières et les plus exemptes de préjugés de l’humanité, est souvent embrassé avidement par les philosophes, comme montrant la supériorité de leur science, qui sut découvrir des opinions aussi éloignées de la conception vulgaire. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, De l’entendement, Part.2, 1739

« Il est universellement admis que la capacité de l’esprit est limitée et qu’elle ne saurait jamais parvenir à une conception pleine et adéquate de l’infini ; et si ce n’était pas admis, ce serait suffisamment évident par les plus manifestes observation et expérience. Il est également évident que tout ce qui peut être divisé in infinitum doit se composer d’un nombre infini de parties, et qu’il impossible de donner des limites au nombre de parties sans en même temps donner des limites à la division. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, De l’entendement, Part.2, 1739

« En rejetant la capacité infinie de l’esprit, nous supposons qu’il peut parvenir à un terme dans la division de ses idées, et il n’existe aucun moyen d’échapper à l’évidence de cette conclusion. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, De l’entendement, Part.2, 1739

« Quand vous me parlez de la millième et de la dix-millième partie d’un grain de sable, j’ai une idée distincte de ces nombres et de leurs différentes proportions, mais les images que je forme dans mon esprit pour représenter les choses elles-mêmes ne sont aucunement différentes l’une de l’autre, et elles ne sont pas inférieures à l’image par laquelle je représente le grain de sable lui-même, qui est supposée les dépasser si largement. Ce qui est composé de parties peut se diviser en ces parties, et ce qui est divisible est séparable. Mais, quoique nous puissions imaginer de la chose, l’idée d’un grain de sable n’est ni divisible, ni séparable en vingt, encore moins en mille, en dix mille, ou en un nombre infini d’idées différentes. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre I, De l’entendement, Part.2, 1739

Pages : >Page 1 >Page 2 >Page 3 >Page 4 >Page 5

Réagir à cet article ?