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Herbert Spencer (1820-1903)

« 56 Citations de Herbert Spencer »

Florilèges citations Herbert Spencer (1820-1903) Philosophe britannique qui affirma le caractère inconnaissable de la nature intime de l’univers et voulut aussi donner une explication globale de l’évolution des êtres à partir des lois ordinaires de la mécanique. Spencer accorda une place particulière à la sociologie ; sa théorie (organicisme) s’achève par une morale qui se propose de concilier la coopération sociale et la liberté individuelle.

« Il est généralement admis que les entraves de la loi empêchent seules les hommes de se porter à des actes de violence contre leurs semblables ; certains faits devraient cependant nous conduire à modifier notre supposition. Les dettes dites d’honneur sont regardées comme plus sacrées que les dettes reconnues et sanctionnées par la loi ; à la Bourse, quelques notes au crayon sur les carnets de deux agents de change suffisent pour constater des transactions montant à des chiffres énormes, et ces contrats sont plus respectés que les conventions inscrites sur des parchemins scellés et paraphés. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« En quelque lieu que nous étudiions la genèse des phénomènes sociaux, nous constaterons de même que jamais le but particulier proposé et poursuivi n’a été atteint que temporairement, quand il a été atteint, et que les transformations effectivement accomplies sont dues à des causes dont on ignorait l’existence même. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« A côté de la concurrence du bon marché, il y a la concurrence de la mode qui peut à tout moment changer. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« L’opinion des acheteurs et des vendeurs sur les prix futurs n’est jamais qu’une approximation qui se trouve souvent très éloignée de la vérité. Le flot de l’opinion monte et descend ; tantôt il dépasse la vérité, tantôt il reste en dessous ; la fluctuation du jour forme au bout de la semaine et du mois de larges vagues qui apportent de temps à autre la folie ou la panique ; car il en est des gens d’affaires comme des autres hommes ; ils hésitent, mais dès que l’un fait le saut, le troupeau entier le suit. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« Une société prise en masse est douée de la faculté de croître et de se développer, mais chacune de ses institutions possède en propre la même faculté ; chacune d’elles attire à soi les unités de la société et ce qu’il faut pour les alimenter ; elle tend toujours à multiplier et à se ramifier. On peut dire que l’instinct de la conservation devient bientôt le sentiment dominant dans toute institution ; par lui, elle continue à vivre en remplissant une fonction tout autre que celle qu’on lui destinait, et même sans remplir aucune fonction quelconque. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« Plus les gens sont ignorants, plus ils ont foi aux panacées et plus ils insistent pour les faire adopter. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.I, 1878

« On voit qu’au sujet d’un phénomène concret tant soit peu complexe la plus exacte des sciences ne nous permettra que des prévisions, ou générales, ou en partie spéciales. S’il en est ainsi, lorsque les rapports de cause à effet sont simples et parfaitement connus, à plus forte raison devons-nous nous attendre à ce qu’il en soit de même lorsqu’il s’agira de rapports de cause à effet compliqués, et sur lesquels nous ne possédons encore que les notions les plus élémentaires. La marche générale d’un phénomène peut être prévue ; les détails ne peuvent l’être. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.III, 1878

« Par une conséquence naturelle de cet amour de la personnalité humaine qui nous inspire un si vif intérêt pour les incidents de la vie, nous prenons l’habitude de négliger, comme indigne de notre attention, ce qu’il y a de constant dans l’existence de l’homme. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.III, 1878

« Ce que la biographie est à l’anthropologie, l’histoire, telle qu’on la comprend généralement, l’est à la science sociale. Il y a le même rapport entre la biographie vulgaire, se bornant à raconter les faits et gestes d’un homme, et l’exposé raisonné de l’évolution physique, intellectuelle, organique et fonctionnelle de ce même individu, qu’entre l’histoire qui enregistre les faits et gestes d’une nation et la science qui nous fait connaître les institutions régulatrices et opératrices d’un peuple, et la manière dont il a acquis graduellement sa structure et ses fonctions. Si l’on se trompe en disant que la science de l’homme n’existe pas puisqu’on ne peut prévoir les événements de la vie, on ne se trompe pas moins en disant que la science sociale n’existe pas puisqu’il est impossible de prévoir les faits qui font la matière de l’histoire ordinaire. »

Herbert Spencer, Introduction à la Science Sociale, chap.III, 1878

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