Jeudi mars 28th 2024

Catégories

Citations Herbert Spencer

« On a perdu de vue cette vérité qu’autrefois le libéralisme défendait habituellement la liberté individuelle contre la coercition de l’État. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.I, 1885

« Classer exactement, mettre dans le même groupe les choses qui sont essentiellement de même nature et dans d’autres groupes les choses d’une nature essentiellement différente – voilà la condition fondamentale pour bien diriger les actions. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.I, 1885

« Il y a encore moins de ressemblance entre les institutions des Romains et les véritables institutions libres qu’entre un requin et un marsouin, ces institutions présentant à côté d’une forme extérieure semblable des structures internes très différentes. Une société dans laquelle les hommes relativement peu nombreux, qui possédaient le pouvoir politique et jouissaient d’une certaine liberté, étaient autant de petits despotes maintenant non seulement leurs esclaves et leurs inférieurs mais même leurs enfants dans une servitude aussi absolue que leur bétail, une telle société peut être considérée plutôt comme ayant été sous le joug d’un despotisme ordinaire que comme une société de citoyens politiquement égaux. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.I, 1885

« Dans l’esprit de la plupart des gens, un mal redressé équivaut à un bien accompli […] »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.I, 1885

« Une des preuves de la parenté entre l’amour et la pitié est que celle-ci idéalise son objet. La sympathie pour une personne qui souffre supprime, pour le moment, le souvenir des fautes qu’elle a commises. Le sentiment qui se fait jour dans « pauvre homme! » à la vue d’un individu bien malheureux, exclut la pensée de « mauvais homme », qui pourrait naître dans d’autres moments. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

« Il y a une idée, plus ou moins répandue de tout temps, mais proclamée de nos jours avec grand fracas, à savoir que toute souffrance sociale peut être écartée et que c’est le devoir de l’un ou de l’autre de la faire disparaître. Ces deux opinions sont fausses. Séparer la souffrance de la mauvaise action, c’est lutter contre la nature des choses et amener une quantité de souffrances encore plus grande. Épargner aux hommes la punition naturelle d’une vie dissolue, nécessite à l’occasion l’infliction de punitions artificielles. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

« A mon avis un dicton, dont la vérité est également admise par la croyance commune et par la croyance de la science, peut être considéré comme jouissant d’une autorité incontestable. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

 

« De même que chaque société cherche, quand cela est possible, à produire dans d’autres sociétés une structure analogue à la sienne propre, de même qu’en Grèce, les Spartiates et les Athéniens s’efforcèrent à l’envi les uns des autres de propager leurs institutions politiques respectives, ou de même qu’à l’époque de la Révolution française, les monarchies absolues de l’Europe cherchèrent à rétablir la monarchie absolue en France, tandis que la république encourageait la formation d’autres républiques ; de même, dans toute espèce de société, chaque espèce de structure tend à se propager. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

« Une remarque commune, faite souvent à la veille d’un mariage, c’est que les hommes, qui voient tout en beau, arrêtent habituellement leurs pensées aux plaisirs promis et ne songent pas du tout aux douleurs qui les accompagnent. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

« Il semble impossible de faire entrer dans la tête des gens cette vérité qui, cependant, est assez évidente, à savoir que la prospérité d’une société et la part de l’équité dans son organisation dépendent au fond du caractère de ses membres ; et qu’aucun progrès ne peut avoir lieu sans ce progrès dans le caractère qui résulte de l’exercice d’une industrie pacifique sous les restrictions imposées par une vie sociale bien réglée. Non seulement les socialistes, mais encore les prétendus libéraux, qui leur préparent la voie, croient qu’avec de l’adresse les défauts de l’humanité peuvent être corrigés par de bonnes institutions. C’est une illusion. Quelle que soit la structure sociale, la nature défectueuse des citoyens se manifestera dans les mauvais effets qu’elle produira. Il n’y a point d’alchimie politique à l’aide de laquelle on puisse transformer des instincts de plomb en une conduite d’or. »

Herbert Spencer, L’individu contre l’État, chap.II, 1885

Pages : >Page 1 >Page 2 >Page 3 >Page 4 >Page 5 >Page 6

Réagir à cet article ?