Vendredi avril 19th 2024

Catégories

Citations Auguste Comte

« L’esprit positif, en vertu de sa nature éminemment relative, peut seul représenter convenablement toutes les grandes époques historiques comme autant de phases déterminées d’une même évolution fondamentale, où chacune résulte de la précédente et prépare la suivante selon les lois invariables, qui fixent sa participation spéciale à la Commune progression, de manière à toujours permettre, sans plus d’inconséquence que de partialité, de rendre une exacte justice philosophique à toutes les coopérations quelconques. »

Auguste Comte, Discours sur l’esprit positif, 1842

« L’esprit positif […] est directement social, autant que possible, et sans aucun effort par suite de sa réalité caractéristique. Pour lui, l’homme proprement dit n’existe pas, il ne peut exister que l’Humanité, puisque tout notre développement est, dû à la société, sous quelque rapport qu’on l’envisage. »

Auguste Comte, Discours sur l’esprit positif, 1842

« En examinant, sous un aspect plus intime et plus durable, cette inclination naturelle des intelligences populaires vers la saine philosophie, on reconnaît aisément qu’elle doit toujours résulter de la solidarité fondamentale qui, […] rattache directement le véritable esprit philosophique au bon sens universel, sa première source nécessaire.»

Auguste Comte, Discours sur l’esprit positif, 1842

« La religion consiste donc à régler chaque nature individuelle et à rallier toutes les individualités; ce qui constitue seulement deux cas distincts d’un problème unique. Car, tout homme diffère successivement de lui-même autant qu’il diffère simultanément des autres; en sorte que la fixité et la communauté suivent des lois identiques. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

« Toute doctrine religieuse repose nécessairement sur une explication quelconque du monde et de l’homme, double objet continu de nos pensées théoriques et pratiques. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

« La religion positive embrasse à la fois nos trois grandes constructions continues, la philosophie, la poésie, et la politique. Mais la morale y domine toujours, soit le développement de nos connaissances, soit l’essor de nos sentiments, soit le cours de nos actions, de manière à diriger sans cesse notre triple recherche du vrai, du beau, et du bon. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

« Des deux conditions fondamentales de la religion, amour et foi, la première doit certainement prévaloir. Car, quoique la foi soit très propre à consolider l’amour, l’action inverse est plus puissante comme plus directe. Non seulement le sentiment préside aux inspirations spontanées qu’exige d’abord toute élaboration systématique : mais il consacre et seconde celle-ci, quand il en a reconnu l’importance. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

« La vraie sociabilité consiste davantage dans la continuité successive que dans la solidarité actuelle. Les vivants sont toujours, et de plus en plus, gouvernés nécessairement par les morts: telle est la loi fondamentale de l’ordre humain. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

« La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire, comme celle-ci consolida la révolution bourgeoise, émanée d’abord de la révolution philosophique. C’est seulement alors que l’ébranlement moderne aura vraiment préparé toutes les bases essentielles de la régénération finale. Tant qu’il ne s’étend point jusqu’aux femmes, il ne peut aboutir qu’à prolonger nos déplorables oscillations entre la rétrogradation et l’anarchie. »

Auguste Comte, Catéchisme positiviste, 1852

Pages : >Page 1 >Page 2 >Page 3 >Page 4 >Page 5 >Page 6

Réagir à cet article ?