Jeudi avril 25th 2024

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Citations Michel de Montaigne

« Les hommes (dit une sentence Grecque ancienne) sont tourmentez par les opinions qu’ils ont des choses, non par les choses mesmes. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 14 – 1580/1592

« A la vérité, c’est raison qu’on fasse grande différence entre les fautes qui viennent de notre faiblesse, et celles qui viennent de notre malice. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 16 – 1580/1592

« Qui apprendrait aux hommes à mourir, leur apprendrait à vivre. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 19 – 1580/1592

« Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 20 – 1580/1592

« Le but de notre carrière, c’est la mort, c’est l’objet nécessaire de notre visée : si elle nous effraie, comme est-il possible d’aller un pas avant, sans fièvre ? Le remède du vulgaire, c’est de n’y penser pas… Mais de quelle brutale stupidité lui peut venir un si grossier aveuglement ? »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 20 – 1580/1592

« Le premier jour de votre naissance vous achemine à mourir comme à vivre. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 20 – 1580/1592

« Tout ce que vous vivez, vous le desrobez à la vie. […] Le continuel ouvrage de vostre vie c’est bastir la mort. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 20 – 1580/1592

« Il est vraisemblable que le principal crédit des miracles, des visions, des enchantements et de tels effets extraordinaires, vienne de la puissance de l’imagination agissant principalement contre les âmes du vulgaire, plus molles. On leur a si fort saisi la créance qu’ils pensent voir ce qu’ils ne voient pas. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 21 – 1580/1592

« […] que chacun se sonde au-dedans, il trouvera que nos souhaits intérieurs pour la plupart naissent et se nourrissent aux dépens d’autrui. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 22 – 1580/1592

« Car c’est la règle des règles, et générale loi des lois, que chacun observe celles du lieu où il est. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 23 – 1580/1592

«  […] tout ce que notre sagesse peut, ce n’est pas grand chose ; plus elle est aiguë et vive, plus elle trouve en soi de faiblesse, et se défie d’autant plus d’elle-même. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 24 – 1580/1592

« Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 25 – 1580/1592

« Il se tire une merveilleuse clarté pour le jugement humain de la fréquentation du monde. Nous sommes tous contraints et amoncelés en nous, et avons la vue raccourcie à la longueur de notre nez. On demandait à Socrate d’où il était. Il ne répondait pas: d’Athènes, mais : du monde. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 25 – 1580/1592

« Nous savons dire   » Cicéron dit ainsi ; voilà les mœurs de Platon ; ce sont les mots mêmes d’Aristote.  » Mais nous, que disons-nous nous-mêmes ? Que jugeons-nous ? Que faisons-nous ? Autant en dirait bien un perroquet. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 25 – 1580/1592

« A un enfant de maison qui recherche les lettres […] je voudrois aussi qu’on fut soigneux de luy choisir un conducteur qui eust plutost la teste bien faicte que bien pleine. »

Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592

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